La Coupe du monde de football au Qatar débute ce week-end. L’émirat a bâti pour 200 milliards de dollars d’infrastructures. En retour, les organisateurs promettent mois de 17 milliards de dollars de retombées, malgré de grandes interrogations sur l’affluence et les audiences. A Doha, l’équilibre économique n’est pas la priorité.
Pour préparer sa Coupe du monde, le Qatar a dépensé davantage que son PIB de 180 milliards de dollars. L’émirat a en effet déboursé 200 milliards de dollars entre 2012 et 2022, d’après les estimations du cabinet Deloitte. Dont 140 milliards de dollars pour les infrastructures de transports et 15 milliards dans les installations hôtelières. En 2017, le ministre des Finances qatari avait évoqué un coût de « 500 millions de dollars par semaine », ce qui confirme les ordres de grandeur de Deloitte.
Les autorités du pays organisateur et la Fifa sont revenues sur la décision de vendre de la bière aux supporters autour des stades du Mondial 2022, a annoncé l’instance dirigeante du football mondial, vendredi 18 novembre, à deux jours du coup d’envoi de la compétition. Sans expliquer ce changement, elles ont choisi de « concentrer la vente de boissons alcoolisées » dans les fans zones et les établissements autorisés.
A quelques jours du premier match des Bleus, mardi, face à l’Australie, « tout le monde a faim, tout le monde a envie de débuter cette compétition », a déclaré Lucas Hernandez, vendredi, en conférence de presse. Et le défenseur d’ajouter : « Ce seront des matchs de foot mais aussi des combats. Il va falloir des soldats, être rigoureux, tout donner. »
Benzema toujours à l’écart. Depuis les retrouvailles des Bleus, lundi, l’avant-centre du Real Madrid n’a participé à aucun entraînement collectif, se contentant de courir en début de séance avant de réaliser des exercices à l’écart du groupe. S’il n’est pas rétabli au premier match, « ce sera au deuxième », a relativisé le milieu Adrien Rabiot, vendredi, en conférence de presse.