Panthères A : Le coach Daniel Cousin prêt à jeter l’éponge !

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 L’inexistence d’un contrat, entrecoupé de  six mois de salaires impayés-sont autant de récriminations qui pourraient pousser à la démission Daniel Cousin à la tête de  la direction technique nationale de l’équipe des Panthères du Gabon, à un mois du match décisif contre le Burundi comptant pour la phase retour des éliminatoires de la Can/Egypte 2019. 

Juslin Engongha

C’est un coup de tonnerre dans le monde du football gabonais. Six mois après  le limogeage de l’ancien sélectionneur, Antonio Camacho et l’arrivée troublée de Daniel à la tête des Panthères pour sauver les meubles. En clair, l’on peut déduire qu’Antonio Camacho,  le technicien espagnol ait  eu raison d’effondre l’équipe nationale du football pour des  multiples raisons aujourd’hui avérées. Daniel Cousin qui pensait bien sauver l’honneur du pays, se retrouve actuellement dans un  trou sans fond. Il a fallu que l’ancien international gabonais  rompre son silence et éclairer son triste  calvaire à travers la presse internationale et relayer par la presse nationale.

Tenez ! Daniel Cousin, pourrait jeter l’éponge six mois après sa nomination au poste de sélectionneur  des Panthères du Gabon en raison préalables valables, donc,  l’absence d’un contrat et plusieurs mois d’arriérés de salaires impayés. Une situation inimaginable et qui intervient  quasiment à un mois du match décisif face au Burundi, qualificatif pour la Can 2019.

C’est une véritable bombe à fragmentation qu’a lancé mardi, Jeune Afrique, dans sa version numérique au sujet de la situation que vit, actuellement le sélectionneur national du Gabon, Daniel Cousin. En effet, six mois après sa prise de fonction, le successeur du technicien espagnol, Antonio Camacho, à la tête de la sélection nationale du Gabon, n’a ni contrat, ni salaire et réclame toujours une grosse partie de ses émoluments du temps où ce dernier occupait le poste de manager général de l’équipe nationale du Gabon. Nommé contre toute attente à la tête de l’équipe, suite au désistement de Pierre-François Aubame Eyang, Daniel Cousin est aujourd’hui confronté à une situation quasi impensable et qui intervient à un moment crucial de sa jeune carrière de sélectionneur.

Nul besoin de rappeler que les Panthères du Gabon, devront absolument s’imposer à Bujumbura, devant les Hirondelles du Burundi le 22 mars prochain pour valider leur présence lors de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (21 juin-19 juillet). Tout autre résultat serait synonyme d’élimination. Difficile donc de préparer une telle échéance capitale dans un contexte assez pesant.

Partira ? Ne partira pas ? Difficile à ce niveau de se prononcer au regard du flou artistique qui y règne traditionnellement au moment de la désignation du poste ‘’très convoité’’ de sélectionneur national du Gabon. Lequel, contrairement aux autres pays, n’est toujours pas choisi par l’organe technique, autrement dit la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), mais plutôt par un ‘’puissant lobby’’ gravitant autour de l’équipe national du Gabon. Un argument qui montre tout l’amateurisme qui  règne au sein de la ‘’tanière des Panthères’’. Ce que le capitaine de l’équipe, Pierre Emerick Aubemeyang a toujours dénoncé.

Daniel Cousin, qui avait déclaré aux médias lors de son intronisation qu’en « tant qu’ancien capitaine de cette équipe, pouvoir l’entraîner c’est comme voir un rêve se réaliser », semble plutôt vivre un calvaire à la tête de cette équipe en dépit de sa bonne volonté et son ambition d’aller chercher une qualification historique au Burundi.

 

 

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