
L’édition 2018, comme les précédentes, a été l’occasion pour le médecin chef du Centre de traitement ambulatoire(CTA) de l’hôpital spécialisé de Nkembo de Libreville, le Dr Gisèle Ogoulougendé, épouse Mibindzou de communier avec ses hôtes sur les activités liées à la journée mondiale de lutte contre le sida le samedi 1er décembre 2018 dernier.
Par Juslin Engongha
Le Gabon à l’instar des autres nations de la planète a joint l’utile à l’agréable à la commémoration du samedi 1er décembre dernier à la commémoration de la journée mondiale de lutte contre le sida. A Libreville, notamment au Centre de traitement ambulatoire(CTA) de l’hôpital spécialisé de Nkembo, situé dans le 2è arrondissement a été l’occasion pour les responsables et tout le personnel soignant de mette cette journée inédite à profit. En occurrence, plusieurs activités.
Peu avant la cérémonie protocolaire, une opération de sensibilisation de proximité et de dépistage gratuit a été dédiée à l’endroit des personnes qui ne connaissaient pas encore leur statut sérologique. Au terme de cette phase, plusieurs personnes non encore infectées nous ont livré leurs sentiments de satisfactions partagées. « Je suis très contente. Je viens de connaitre mon statut sérologique. Je ne suis pas infecté par la VIH/Sida. Je vais aussi inviter mon ami de venir se faire dépister pour connaitre son statut sérologique », nous a d’amblée confié mademoiselle Minkoué après avoir retiré son dossier de séroprévalence.
Après ’’l’importance de la charge virale’’ expliquée en langue vernaculaire par des agents du CTA, la cérémonie protocolaire a également été ponctuée par le mot de bienvenue du médecin chef. Suivi de l’exposé de dame Mami (coopérant japonais). Accompagnée du Dr Biba. Il faut noter que plusieurs personnes vivant avec le VIH/Sida ont fait des témoignages à visages découverts. Un repas communautaire a clos cette journée. Mentions que parmi les convives, l’on notait la présence de la directrice de pays de l’ONSIDA, Françoise Ndayishimiye. Laquelle qui nous a fait savoir que « la province du Woleu-Ntem est la région la plus infectée par le VIH/Sida au Gabon. Notamment des jeunes ». Les actions, a-t-elle ajouté, de prévention et de sensibilisation de lutte contre le sida seront menée sous peu dans cette région nord du pays afin de réduire le taux de prévalence chez les jeunes. Lequel taux qui actuellement et hautement croissant (plus de 20%).Le rendez-vous a été pris pour le 1er décembre 2019.