Eau et Electricité : Des partenariats signés pour améliorer la desserte

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Les ministres de l’Eau et de l’Energie, Patrick Edzang Eyogho, et de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, ont signé le 26 octobre 2018 plusieurs contrats de partenariat en présence des responsables des entreprises partenaires ainsi que du coordonnateur du Bureau du Plan stratégique Gabon émergent, Liban Soleman

L’Etat gabonais par le Fonds gabonais d’investissement, via sa filiale Gabon Power compagny (GPC), a signé le 26 octobre 2018, à Libreville, des contrats de concession avec plusieurs partenaires internationaux dans le but d’améliorer et d’augmenter la fourniture d’eau et d’électricité aux ménages du pays.

Par Bona Mas

Les ministres de l’Eau et de l’Energie, Patrick Edzang Eyogho, et de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, ont signé le 26 octobre 2018 plusieurs contrats de partenariat en présence des responsables des entreprises partenaires  ainsi que du coordonnateur du Bureau du Plan stratégique Gabon émergent, Liban Soleman.

«Le montant global des investissements que nous voulons réaliser pour l’électricité et l’eau est autour de 500 milliards de francs CFA sur les trois prochaines années», a indiqué l’administrateur directeur général du Fonds gabonais d’investissement (FGIS), Serge Thierry Mikoto.

«Ces 500 milliards de francs CFA sont répartis de la sorte : 380 à peu près pour ce qui concerne tous nos projets en électricité et différentiel concerne l’eau», a-t-il dit. 

Avec la société Asonha Energie, détenue par le FGIS et le Groupe Meridiam, il s’est agi d’un contrat de partenariat de 30 ans devant permettre le développement de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval. D’une capacité de 35 MW, construit sur la rivière Mbei, cet ouvrage devra renforcer l’alimentation du Réseau interconnecté (Ric) de Libreville. Ce qui devrait favoriser une réponse appropriée à la demande en énergie sans cesse croissante.

A la suite de ce partenariat, un contrat de partenariat de gré à gré a également été signé entre l’Etat gabonais par Asonha Energie à travers Gabon Power compagny du FGIS (40%) et le Groupe Meridiam (60%), avant la signature d’un contrat d’achat d’énergie. «Asonha Energie aura pour obligation de concevoir, financer, construire et opérer la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval suivant le modèle Bot (Build Opérate Tranfer)», assure les signataires.

Globalement, les signatures des contrats ont porté sur l’aménagement hydroélectrique de Ngoulémendjim, (Signature de l’avenant au contrat de concession du barrage hydroélectrique de Ngoulémendjim et du contrat d’achat d’énergie par le FGIS, Eravone et l’Etat gabonais), l’aménagement hydroélectrique de Dibwangui (Signature de l’avenant au contrat de concession du barrage hydroélectrique de Dibwangui et du contrat d’achat d’énergie par le FGIS, Eravone et l’Etat gabonais), ainsi que sur l’Usine de traitement et d’adduction d’eau à Ntoum et de l’achat d’eau potable (Signature du contrat de concession de l’unité de production d’eau potable à Ntoum par le FGIS, Eravone et l’Etat gabonais).

D’autres contrats porte sur l’aménagement hydroélectrique de Kinguélé Aval (Contrat de concession du barrage hydroélectrique de barrage de Kinguélé Aval par le FGIS, Meridiam et l’Etat gabonais), de même que sur la Centrale thermique à gaz d’Owendo (Signature de protocole pour le développement d’une centrale thermique par les partenaires FGIS, Wartsila, SEEG et Etat gabonais).

«Ce qu’il faut indiquer, c’est que ces 500 milliards investis sur cinq ans comprennent, non seulement les investissements sur les installations de production, pour ce qui concerne l’électricité et les barrages et pour ce qui concerne l’eau, les systèmes de production. Pour les lignes de transmission, il faut le signaler, nos partenaires ont accepté, aux côtés du FGIS, de se substituer, pour certains investissements, à la force publique et d’investir dans les lignes de transmission. C’est pour l’électricité. Pour ce qui concerne l’eau, le coût que j’ai indiqué intègre aussi le cout des canalisations de telle sorte qu’à terme, les projets suivis ensemble, il n’y ait aucun retard», a expliqué Serge Mi

 

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